Algérie, au début de l’année 1956 : dans un petit village qui entre progressivement dans la guerre, l’auteur, âgé de six ans, assiste à la vie tourmentée de son père qu’il commence à peine à connaître et à aimer. Un père âgé de cinquante ans qui, pour rester en marge d’un conflit dramatique qui oppose ses compatriotes, quitte la France où il travaillait depuis une vingtaine d’années pour rejoindre sa famille en Algérie.Enfant, l’auteur vit ainsi une double tragédie. D’un côté les pratiques injustes et incompréhensibles de certains de ses propres concitoyens envers un père profondément nationaliste, de l’autre la répression aveugle qu’exerce l’armée coloniale sur son peuple en lutte pour sa liberté, qui aboutit à l’assassinat de ce père, entre autres.Adolescent, l’auteur est exclu de l’école primaire de l’Algérie indépendante qu’il chérit plus que tout. A seize ans, il entre dans la vie active où il sombre dans une dépression nerveuse.Adulte, l’auteur quitte sa région natale pour tenter sa chance dans la grande ville où, après d’énormes déboires, il réussit à décrocher un petit emploi qui lui permet de faire en parallèle des études – son rêve de toujours.Courageux et persévérant, l’auteur sait aussi souffrir et apprendre, visiter sa mémoire ardente, observer la vie autour de lui et exprimer sa pensée – temporelle – spirituelle.Ainsi, avec une plume franche trempée dans l’encre de sincérité, l’auteur nous livre une autobiographie émouvante tout en nous faisant participer en dehors de toute fioriture, à une page de l’histoire de la guerre d’Algérie qui ne cesse de susciter la curiosité des deux peuples algérien et français