La première, théorique, souligne l'antagonisme entre les deux courants majeurs de la pensée politique, à savoir le réalisme et le libéralisme, et rappelle la nécessité de voir la notion de puissance en relation avec d'autres notions telles que le déclin et la décadence. La seconde, plus historique, analyse les stratégies mises en place par les chefs d'État et de gouvernement français pour préserver la puissance, en prévenir la perte ou bien en accroître l'étendue entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et l'aboutissement du deuxième septennat de François Mitterrand en 1995.Cette étude arrive à un moment intéressant où certains responsables politiques français s’interrogent sur l’orientation de la politique étrangère de la France car les vieux rêves de puissance n’ont toujours pas disparu chez certains responsables politiques. [...] Franck Orban fait apparaître les contradictions théoriques dans lesquelles la France se trouve plongée en s’accrochant à ce concept de ‘puissance’. Il serait intéressant de poursuivre cette étude sur la période de Jacques Chirac (1995-2007) et celle de Nicolas Sarkozy qui marque le retour de la France dans l’OTAN. » (Patrice Buffotot, directeur de l’Observatoire européen de sécurité Défense & Stratégie)« La thèse de Franck Orban est une première étape importante dans l’actualisation conceptuelle de la recherche sur la puissance. Cette thèse ouvre la voie à d’autres travaux sur les problématiques multiples qui découlent de ce concept mais aussi sur les thèmes encore mal explorés par les sciences politiques dans l’analyse des processus d’accroissement de puissance en politique étrangère. » (Christian Harbulot, www.infoguerre.fr)About the Author